Les régions du RoyaumE


Le Maroc compte seize régions économiques :
Oued-Eddahab-Lagouira, Chaouia-Ouardigha, Marrakech-Tensift-Al Haouz, l'Oriental, le Grand Casablanca, Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, Doukkala-Abda,Tadla-Azilal, Meknès-Tafilalet, Fès-Boulemane,Taza-Taounate-Al Hoceima, Tanger-Tétouan, Souss-Massa-Draa, Guelmim-Esmara, Gharb-Cherarda-Beni Hsan, Laayoune-Boujdour-Sakia El Hamra et- Tétouan.
Oued-Eddahab - Lagouira
Wali : Mohamed Saleh Tamek
Tél : (028) 89 70 40
Avec ses 36.751 habitants, dont 31.148 d'urbains, la région de Oued Ed-Dahab - Lagouira est la moins peuplée du Royaume. Elle comprend une province : Oued Eddahab et une préfecture (Awsard)
Près de 30 % de la population de cette région sont âgés de moins de 15 ans.
Le secteur tertiaire emploie 54 % de la population active, le primaire, lui en occupe 34,5 %.
32,1 % des citoyens de cette région sont des fonctionnaires et 13,1 % sont dans le commerce.
Chaouia-Ouardigha
Wali : Abdechakour Rais
Province de Settat
Tél : (023) 40 24 66/67
Avec 1.554.241 habitants, dont près d'un million de ruraux et 594.812 urbains, la région de Chaouia-Ouardigha est formée de trois provinces (Settat, Benslimane et Khouribga).
Le secteur primaire domine l'activité de cette région avec l'emploi de près de la moitié de la population active. Les secteurs tertiaire et secondaire détiennent les proportions suivantes : 33,4 % et 17,1 %.
Marrakech-Tensift-Al HaouzWali : Mounir Chraïbi
Président du Conseil : M. Abdelaziz Lemssioui
Wilaya de Marrakech
Tél : (024) 30 84 27/28/30

La région de Marrakech-Tensift-Al Haouz, l'une des 16 régions du Royaume, fut crée suite à la promulgation de la loi n° 47/96 relative à l'organisation de la région et au décret n° 2.97.246 du 17 août 1997 fixant le nombre des régions, leur ressort territorial ainsi que le nombre de conseillers à élire.
Géographiquement, la région est limitée au Nord par les Régions de Chaouia Ouardigha et Doukkala-Abda, à l'Ouest par l'océan atlantique, à l'Est par la Région de Tadla-Azilal et au Sud par la chaine montagneuse du Haut Atlas (Région Souss-Massa-Daraâ).Elle s'étend sur une superficie de 32114 km2, soit l'équivalent de 4,5% du territoire national.Administrativement, la Région comprend 3 Préfectures (Marrakech Menara, Marrakech Medina, et Sidi Youssef Ben Ali) et 4 Provinces (Al Haouz, Chichaoua, Kelâat Es-Sraghna, Essaouira); soit 16 Cercles englobant 216 communes (198 communes rurales et 18 communes urbaines) soit à peu près 14% de l'ensemble des communes à l'échelon national.En 1994, la population de cettte région a été de 2.724.204 habitants soit 10% de la population nationale, avec une densité démographique de 85 habitants par km2 contre 36,6 habitants par km2 pour l'ensemble du pays.
En 1997, l a population de cette région était estimée à 2.832.000 habitants dont 36,8% de population urbaine.
L'Oriental
Wali : Mohamed Ibrahimi
Wilaya d'Oujda
Tél : (036) 74 92 53
Formée de cinq provinces (Jerada, Berkane, Taourirt, Figuig, Nador) et de la préfecture d'Oujda-Angad, la région de l'Orientalcompte 1.768.691 habitants dont 975.978 citadins.
Le secteur tertiaire arrive en tête, en termes d'emploi, avec 42 % de la population active, suivi du primaire (34 %) et du secondaire (21,4 %).
Grand Casablanca
Wali : Mohamed Kabbaj
Wilaya du Grand Casablanca
Tél : (022) 22 41 30
Avec plus de trois millions d'habitants, dont seulement moins de 150.000 ruraux, la région du Grand Casablanca, qui regroupe 8 prefectures (Casablanca-Anfa, Aïn Sebaa-Hay Mohammadi, Aïn Chok-Hay Hassani, Ben Msik-Sidi Othmane, Al Fida-Derb Soltane-Al Mechouar de Casablanca, Sidi Bernoussi-Zenata et Mohammedia) est un centre urbain par excellence.
L'activité économique de la région est dominée par le secteur tertiaire (54,6 % des emplois), suivi du secondaire (40,5 %).
Près du tiers de la population de cette région (30 %) sont des jeunes de moins de 15 ans. Pour la tranche d'âge 15-59 ans, 63,5 % sont en âge d'activité, alors que le 3ème âge (60 ans et plus) représente 6,5 % de la population.
En matière d'habitat, le milieu urbain est dominé par le type marocain (moderne ou traditionnel), qui loge 60,2 % des ménages de la région. 47 % de ces ménages sont des locataires et plus du tiers est propriétaire de leur logement, en milieu urbain. Dans le monde rural, 81 % des ménages sont propriétaires (51,3 %) ou logés gratuitement (29,7 %). Quant au pourcentage des logements reliés au réseau public de distribution de l'eau courante, il se situe autour de 82,5 % des ménages en milieu urbain et de 6,4 % en milieu rural. S'agissant de l'électricité, les ménages qui en bénéficient s'élèvent à 85,1 % en milieu urbain et à 17,7 % dans le monde rural. Concernant la taille moyenne des ménages de la région, elle est de 5,4 personnes (5,4 dans les villes et 5,5 personnes dans les campagnes). Lindice synthétique de fécondité (nombre moyen d'enfants par femme) est de l'ordre de 2,2 enfants dans cette région. Ce chiffre demeure très faible par rapport à celui relevé au niveau national (3,3 enfants) et s'élève à 3,3 rural contre 2,2 dans les agglomérations urbaines.
Rabat-Salé-Zemmour-Zaër
Wali : Hassan Amrani
Wilaya de Rabat- Rue Moulay Slimane
Tél : (037) 20 05 30
Avec près de 2 millions d'habitants, dont près des trois quarts sont urbains, la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër est constituée de 3 préfectures (Rabat, Salé, Skhirat-Témara) et de la province de Khemisset.
Le taux d'urbanisation de cette région (78,6 %) dépasse largement la moyenne nationale (51,4 %). Le secteur tertiaire domine l'activité économique (56 % d'emplois) et le quart de la population (25,2 %) travaille dans le secteur secondaire.
Doukkala-Abda
Wali : Larbi Sebbari Hassani
Tél. : 024 62 31 47 / 62 32 45 / 62 20 26/ 62 26 08
Fax : 024 62 00 61
Portail régional de Doukkala Abda
Les provinces d'El Jadida et de Safi sont les deux composantes de la région Doukkala-Abda, avec une population de 1.793.458 habitants, dont les deux tiers vit en milieu urbain.
L'agriculture et ses dérivés occupent 56,6 % de l'activité économique de cette région. Cette proportion est respectivement de 24,1 et 15,5 % pour les secteurs tertiaire et secondaire.
Tadla-Azilal
Wali : Mohamed Dardouri
Province de Beni Mellal
Tél : (023) 48 45 18
La région de Tadla-Azilal regroupe les provinces de Béni-Mellal et Azilal et compte près de 1,3 millions d'habitants, avec une population urbaine représentant la moitié de celle rurale.
L'agriculture représente la principale activité économique (près de 60 %) alors que 10,6 % de la population sont employés dans le commerce, contre un peu moins de 7 % dans l'industrie et l'artisanat.
Meknès-Tafilalet
Wali : Hassan Aourid
Wilaya de Meknes
Tél : (035) 52 28 31
Formée des préfectures Meknès-El Menzeh et Al Ismaïlia et de quatre provinces (El Hajeb, Ifrane, Khénifra et Errachidia), la région Meknès-Tafilalet avoisine les deux millions d'habitants, moitié rurale et moitié urbaine.
L'activité économique de cette région reste dominée par le secteur tertiaire (43,2 %). Le milieu rural y représente près de 76 %.
Fès-Boulemane
Wali : Mohamed Rherrabi
Wilaya de Fès
Tél : (035) 62 26 53
Constituée d' une préfecture  (Fès- Dar-Dbibegh),et de trois  provinces (Boulemane,  Sefrou et Moulay Yacoub),  la région de Fès-Boulemane se distingue par une population aux deux tiers urbaines : 913.888 d'urbains sur un total de 1.322.473 d'habitants. Les secteurs tertiaire, secondaire et primaire détiennent respectivement 38,7 %, 33.,4 % et 26,1 % de l'activité économique de cette région.
Taza-Taounate-Al Hoceima
Wali : Mohamed Mhidia
Province d'Al Hoceima
Tél : (039) 98 12 02
Avec 6,6 % de la population totale du pays, soit 1.719.837 habitants, la région de Taza-Taounate-Al Hoceima comprend trois provinces : Province d'Alhoceima, province de Taza et province de taounat,  et se distingue par son caractère rural (21,6 % d'urbains). Lesecteur primaire domine l'activité économique de la région (près de 70 % de lapopulation active). Viennent ensuite les secteurs tertiaire et secondaire avec respectivement 19 % et 9,6 %.
Tanger-Tétouan
Wali : Mohamed Hassad
Wilaya de Tanger
Tél : (039) 94 02 77
La région de Tanger-Tétouan regroupe deux Wilayas : Wilaya de Tanger-Asilah, avec une Préfecture : Fahs-Bni Mkada et Wilaya de Tétouan avec une préfecture : Préfecture de Tétouan et deux provinces : Province de Chefchaouen, et province de Larache. Sur une population de 2.036.032 d'habitants (7,8 % de la population totale), le monde urbain prédomine (1.137.963) soit 55,9 %.
La principale activité économique est représentée par l'agriculture, l'élevage, la forêt et la pêche (43,5 %) suivis du commerce (14,4 %) et de l'industrie et l'artisanat (13,7 %).
Souss-Massa-Draa
Wali : Rachid Filali
Portail régional Souss Massa Draa 

Bordée par l'Océant à l'Ouest, la région de Guelmim-Smara au Sud, et par la régions de Marrakech-Tensift-Al Haouz et de Tadla-Azilal au Nord, à l'Est par l'Algérie et la région de Meknès-Tafilalet, la région de souss-Massa-Draâa s'étend sur une superficie de 70 880 km2, soit 9,9% de la superficie totale du Maroc.
Elle regroupe, sur le plan administratif, la wilaya d'Agadir (les préfectures d'Agadir Ida Outanane, d'Inezgane Aït Melloul la province de Chtouka Aït Baha) et les provinces de Tiznit, Taroudant, Ouarzazate et Zagora.

Guelmim-Esmara
Wali : Ahmed Himdi

Limitée au Nord par la région de Souss-Massa-Drâa, au Sud par la région Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra et la frontière Mauritanienne, à l'Est par la frontière Algérienne, l'Océan Atlantique et la région Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra à l'Ouest, la région Guelmim Es-Semara s'étend sur une superficie de 133 730 km2 , soit 18,8 1 % de la superficie nationale.
Administrativement, la région est constituée de cinq provinces : Guelmim, TanTan, Assa-Zag, Tata et Es-Semara, regroupant 60 communes dont   11 urbaines et 49 rurales.

Gharb-Cherarda-Beni Hsan
Wali : Abdellatif Benchrifa
Site web de la Commune Urbaine de Kénitra

Issue de l'ancienne région économique Nord-Ouest, la région du Gharb-Chrada-Beni Hssen couvre une superficie de 8.805 km2, soit 1,2% de la superficie totale du pays et comprend deux provinces : la province de Kénitra (4.745 km2) et la province de Sidi Kacem (4.060 km2. Ces deux provinces sont subdivisées e 61 communes rurales et 12 communes urbaines.
Elle est limitée au Nord par la région de Tanger Tétouan, au Nord-Est par la région de Taza-Al Hoceima-Taounate, au Sud-Est par la région de Fès-Boulmane et la région de Meknès-Tafilalt, au Sud par la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër et à l'Ouest par l'Océan Atlantique.

Laayoune-Boujdour-Sakia El Hamra
Wali : Mhamed Dryef

La région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, occupe la partie centrale des régions sahariennes, limitée au Nord par la région de Guelmim-Es-Semara, au Sud par la région Oued Ed-Dahab-Lagouira, à l'Est par la Mauritanie et à l'Ouest par l'Océan. Elle s'étend sur une superficie de 139 480 km2 soit 19,62% de la superficie nationale.
Administrativement, la région comprend la wilaya de Laâyoune et la province de Boujdour regroupant 14 communes dont 4 municipalités (Laâyoune, El Marsa, Tarfaya et Boujdour).

La population



La population légale du Maroc a atteint 29.891.708 habitants, dont 29.840.273 Marocains et 51.435 étrangers, enregistrant une progression de 14,6% par rapport à 1994, révèlent les résultats du recensement général de la population et de l'habitat, réalisé entre les 2 et 20 septembre 2004.

De par sa localisation géographique sur le territoire national, cette population compte 16.463.634 citadins contre 13.428.074 ruraux, soit un taux d'urbanisation de 55,1%.
Le taux d'accroissement démographique annuel moyen est de 1,4% contre 2,1% entre 1982 et 1994.
Près du tiers de cette population est concentré dans les régions du Grand-Casablanca (3,6 millions), de Souss-Massa-Draa (3,1 millions) et de Marrakech-Tensift-Al Haouz (3,1 millions) et le reste est réparti selon
des proportions variant entre 0,3% à Oued Eddahab-Lagouira et 8,3% à Tanger-Tétouan.

Vous pouvez consulter les résultats du dernier recensement sur le site du Haut Commissariat au Plan.

l'Histoire contemporaine du Maroc


Faits marquants de l'Histoire contemporaine  du Maroc

Le 18 novembre 1927
*Intronisation de Sa Majesté Mohammed V à l'âge de 18 ans. Sous son règne, le Maroc mènera la bataille décisive pour l'indépendance.
Le 9 juillet 1929
* Naissance de Sa Majesté le Roi Hassan II.
Le 11 janvier 1944
*Présentation du "Manifeste de l'Indépendance" demandant la reconnaissance de l'Indépendance du Maroc, son intégrité territoriale et sa souveraineté nationale.http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=5098758900327731385&postID=6851115072281727470
Le 9 avril 1947
* Visite historique de Sa Majesté Mohammed V à Tanger au cours de laquelle il a prononcé un discours historique qui a marqué la renaissance de la conscience nationale et le déclenchement de la résistance contre l'occupation étrangère.
Le 20 août 1953
* Les autorités du Protectorat exilent feu Sa Majesté Mohammed V et la famille Royale à Madagascar.
Déclenchement de "la Révolution du Roi et du Peuple".
Le 16 novembre 1955
* Retour d'exil de feu Sa Majesté Mohammed V et de sa famille Royale.
Le 2 mars 1956
*Signature avec la France des accords reconnaissant l'indépendance du Maroc.
Le 7 avril 1956
*Signature avec l'Espagne des accords permettant au Maroc de récupérer sa partie Nord.
Le 22 avril 1956*Le Maroc est admis comme membre de l'O.N.U.
1958
* Récupération de la province de Tarfaya, qui était sous domination espagnole, et pour Tanger, abrogation du statut de "ville internationale", institué par les puissances coloniales.
Le 26 février 1961
*Décès de Sa Majesté Mohammed V.
Le 3 mars 1961
*Intronisation du Prince Héritier Moulay Hassan en tant que Roi du Maroc.
Décembre 1962
*Adoption par référendum de la première Constitution faisant du Maroc une monarchie constitutionnelle.
1969
*Libération de la ville de Sidi Ifni de l'occupation espagnole.
Le 6 novembre 1975
 *Lancement de La Marche Verte : 350.000 volontaires marocains ont répondu à l'appel de Sa Majesté le Roi en franchissant les frontières artificielles qui séparaient le Maroc de son Sahara, alors occupé par l’Espagne.
Le 14 novembre 1975
* Signature des accords de Madrid portant sur la rétrocession du Sahara au Maroc.
Le 4 mars 1980  
Visite de Sa Majesté le Roi à Dakhla dans la province d’Oued Eddahab, (ex-Rio de Oro). 
Le 10 mars 1985  
Sa Majesté le Roi effectue une visite dans les provinces du sud (Laâyoune et le mur de défense au sud de Boucrâa). 
Le 23 janvier 1987
Le Souverain propose au Roi Juan Carlos 1er d'Espagne la constitution d'une cellule de réflexion sur la question des Présides (Sebta, Melilla, les Iles Badis, Nekkor et Moulouya). 
Mai 1990  
Sa Majesté le Roi annonce la création du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme.   
Le 4 septembre 1992 
Référendum sur la révision de la Constitution de 1972. 
Le 16 octobre 1992   Elections communales. 
Les 25 juin et 17 septembre 1993  
Elections législatives.
 Le 11 avril 1996 
Le Maroc signe au Caire le traité de dénucléarisation de l'Afrique qui interdit aux pays signataires la possession, le stockage, la circulation, l'utilisation ou l'expérimentation de toute sorte d'armes ou de produits nucléaires sur le continent. 
Le 13 Septembre 1996 
Adoption par référendum du nouveau texte de la Constitution qui instaure un régime bicaméral ,doté d'une première chambre des Représentants élus exclusivement au suffrage universel direct, et d'une seconde chambre de Conseillers, élus au suffrage indirect.
Ce texte introduit également l'entité Région en tant que nouvelle collectivité territoriale, nouvelle base de représentation nationale à la chambre des Conseillers, nouvel espace de développement économique et social et donc un nouveau cadre de mobilisation des ressources.
Résultat du référendum du 13 septembre 1996. 
 Le 2 avril 1997 
Promulgation de la loi sur la région et des lois adaptant les statuts de base des Chambres d'agriculture, des Chambres de commerce, d'industrie et de service, des Chambres d'artisanat et des Chambres maritimes.
Le 1er mai 1997 
Promulgation du Dahir instituant une commission électorale et des commissions provinciales de suivi des élections. 
Le 13 juin 1997  Déroulement des élections communales au Maroc. 102 179 candidatures pour pourvoir les 24 253 sièges dans les 1547 communes urbaines et rurales du pays. 
15 juillet 1997  
Election des Assemblées provinciales et préfectorales. 
Le 25 juillet 1997 
Election des Chambres professionnelles. 
Le 24 octobre 1997
Election des Conseillers régionaux. 
Le 14 novembre 1997 
Organisation des élections législatives pour l'élection de 325 députes à la chambre des Représentants.(Résultats définitifs des élections législatives ).  
Le 5 décembre 1997 
Election au suffrage indirect des 270 membres de la chambre des Conseillers.
4 février 1998
S.M. le Roi Hassan II reçoit Abderrahmane  Youssoufi, Premier secrétaire de l'Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) que le Souverain charge de former un nouveau gouvernement.  
Le 14 mars 1998
 S.M. le Roi Hassan II reçoit à la Salle du Trône les membres du Gouvernement de M. Abderrahmane Youssoufi,    instituant ainsi pour la première fois dans l'histoire du Royaume le principe de l'alternance.
Le 23 juillet 1999
Décès de Feu Sa Majesté Le Roi Hassan II (1929-1999)
Le 23 Juillet 1999  
       *Accession au Trône de SM le Roi Mohammed VI
 Le 30 juillet 1999
        *Célébration de l'Intronisation de  SM  Mohammed VI Le 27 Novembre 1999
       *Neuf membres de la famille Benbarka reviennent au Maroc en provenance de Paris.
Le 17 Avril 2000
       *Début d'indemnisation des victimes des détentions arbitraires et des disparitions ou leurs ayant droit, suite à la décision du gouvernement d'allouer à cet effet une enveloppe de 40 millions de dirhams.
Le 12 Octobre 2001
       *Cérémonie des fiançailles, au Palais Royal de Rabat, de SM le Roi Mohammed VI avec Mademoiselle Salma Bennani.
Le 17 Octobre 2001
        *SM le Roi Mohammed VI prononce un discours, à Ajdir (Khénifra ), à la cérémonie de création de l'Institut Royal de la Culture Amazigh.
Le 9 Décembre 2001 
        *SM le Roi  Mohammed VI annonce l'institution au Maroc du Diwan Al Madhalim, chargée des questions afférentes aux droits de l’Homme et aux abus auxquels sont exposés les commis d’Etat et les fonctionnaires.
Le 23 Août 2002          *SM le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince Moulay Rachid, inaugure à Casablanca, le Centre Régional d'Investissement de la région du Grand Casablanca, et ce dans le cadre du plan d’action initié par le Souverain et portant sur la gestion déconcentrée de l'investissement.
Le 21 Mars 2002
       *Conclusion au Palais Royal de Rabat de l'acte de mariage de SM le Roi Mohammed VI avec Lalla Salma.
Le 20 Juillet 2002
       *Le gouvernement espagnol retire ses forces de l'îlot marocain "Tourah" dit Leila, occupé quelques jours plus tôt, grâce aux contacts couronnés de succès entrepris par SM Mohammed VI auprès de la Maison Blanche.
Le 31 août 2002
       *Création de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA).
Le 27 Septembre 2002
       *Organisation au Maroc des élections législatives, au total 26 partis politiques en plus des sans appartenance politique étaient en lice pour les 325 sièges à pourvoir à la chambre des Représentants selon le mode de la liste à la proportionnelle. 295 candidats ont été élus dans 91 circonscriptions, 30 femmes étant élues sur la liste nationale.
Le 8 octobre 2002
        *Entrée de 35 femmes au Parlement
Le 8 Mai 2003
         *Naissance de SAR ‎le Prince Héritier Moulay Al Hassan.
Le 26 mai 2003
Une grande marche est organisée contre les attentats terroristes ayant fait 45 morts le 16 mai 2003.
Les 28-30  juin  2003
              *Tenue à Marrakech du Sommet mondial de la femme. Lors de ce « Davos féminin », 700 participantes ont débattu trois jours durant de la condition féminine dans le monde. 
Le 12 septembre 2003
           *Organisation des élections communales au Maroc, inaugurant ainsi une ère nouvelle quant à la démocratie locale dans notre pays.
Le 10 Octobre 2003
 *Discours Royal instituant le Code de la Famille.
Le 7 janvier 2004          *Installation de «  l'Instance Équité et Réconciliation ».
Cette instance, présidée par M. Driss Benzekri, est composée de huit membres issus du Conseil Consultatif des Droits de l’Homme (CCDH) : Mohamed Mustapha Raissouni, Abdelaziz Benzakour, Ahmed Chaouki Benyoub, Mohamed Berdouzi,  Latifa Jbabdi, M'barek Bouderka, Mahjoub El Haiba et Mustapha Iznasni, et de huit personnalités extérieures au Conseil en l'occurrence MM. Abdellatif Menouni, Mae El Aïnaine Mae El Aïnaine, Brahim Boutaleb, Mohamed Nesh-Nash, Abdelaziz Bennani, Salah El Ouadie, Driss El Yazami et Abdelhay El Moudden.
Le 3 Février 2004
         *SM le Roi Mohammed VI a réaffirmé Sa détermination à assurer la mise en oeuvre effective du Code de la Famille adopté à l'unanimité par les deux chambres du Parlement.
Le 9 février 2004
        *Nomination par S.M Mohammed VI du président du Conseil Supérieur de Communication ainsi que des quatre membres constituant le Conseil, issus de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA)
Le 3 Juin 2004
  *Adoption par le Conseil des Ministres, du projet de loi sur la communication audiovisuelle. Ce projet vient consacrer l'option démocratique voulue par SM le Roi Mohammed VI
Le 18 mai 2005
SM le Roi Mohammed VI annonce, dans un discours,  le lancement de l’Initiative Nationale du Développement Humain (INDH).

Le Protectorat


Le Protectorat
En 1909, l'Espagne débute la conquête militaire du croissant rifain, ensuite, deux ans après, le Sultan Moulay Hafid demandera l’aide de l'armée française pour libérer Fès, cernée par des tribus  belliqueuses. Suite à la pénétration française, le Sultan sera acculé à accepter un traité de protectorat signé le 30 mars 1912.Une zone d'influence sera confiée à  l'Espagne. Le Sultan Moulay Hafid abdique au profit de son frère Moulay Youssef,
un homme de culture qui commencera son parcours d'abord par la mise en place d’un réseau d’ écoles et collèges dont notamment ceux de Rabat (collège Moulay Youssef) et de Fès (collège Moulay Idriss).     
La même année connaîtra la nomination du Général Lyautey au poste de Résident général du Maroc, celui-ci ne tardera pas à désigner Rabat comme capitale et, avec l'urbaniste Léon Henri Prost, entreprendra de moderniser les villes du Royaume. En 1921, Abdelkrim El Khattabi conduira la révolte du Rif, pour s'opposer à la domination européenne.

 Sa Majesté le Roi Mohammed V

Le Général Lyautey partira en 1925, et la France limitera les prérogatives du pouvoir central Chérifien en procédant de plus en plus par la gestion directe. La résistance s’organisera, formée essentiellement de jeunes élites urbaines . La seconde guerre mondiale marquera une trêve entre l'opposition nationaliste et la France. Pendant la guerre, S.M le Roi Mohamed Ben Youssef (Mohamed V), proclamé  Sultan du Royaume Chérifien en 1927, et donc protecteur de tous ses sujets, défendra avec acharnement la cause des Juifs Marocains face au régime de Vichy. En 1944, sera proclamé le Manifeste de l'indépendance ; trois ans plus tard, S.M le Roi Mohamed V se prononcera à Tanger (ville internationale) en sa faveur. Durant les cinq années qui suivent, les négociations avec la France n’aboutiront à rien et, en 1952, la crise entre les autorités du protectorat et les nationalistes entraînera des mouvements insurrectionnels tandis que le Sultan sera déposé, puis exilé ainsi que toute la Famille Royale à Madagascar  en 1953. Cependant, les revers en Indochine,     la guerre d'Algérie déclenchée en 1954, inciteront le gouvernement français à rechercher une solution politique. Le retour d'exil du Souverain se fera en Novembre 1955 pour ouvrir le chemin de l'indépendance, reconnue en 1956 par la France, puis par l'Espagne. Dés les premières années, S.M le Roi Mohamed V entreprendra de doter le pays d'institutions démocratiques et rédigera une Constitution peu de temps avant sa mort, en 1961.

 Sa Majesté le Roi Hassan II

Après la mort du Sultan Mohamed V, survenue le 26 février 1961, Moulay Hassan fut intronisé le 3 mars de la même année. Au début de son règne, le Souverain pensera tout d'abord à consolider l'indépendance et unifier le pays, ensuite prendra l'initiative de faire expatrier toutes les troupes étrangères en 1962. Marqué par des difficultés politiques et économiques, le début de ce règne connaîtra un renforcement de la centralisation des pouvoirs. En 1963, s'opposeront, dans les dunes sahariennes, les armées marocaine et algérienne. L'année 1965 verra la mise en place de la réforme agraire, ensuite le retour de la province de Sidi Ifni  à la mère patrie en 1969. Au plan international, Feu le Roi Hassan II envoya, en 1973, deux contingents militaires, l'un au Golan (Syrie), l'autre au Sinaï (Égypte) pour soutenir ces deux pays dans leur effort de défense contre l’hégémonie israélienne.
Au plan interne, la Marche Verte qui aura lieu en Novembre 1975, afin de réintégrer au Royaume ses provinces sahariennes spoliées, mobilisera tout le peuple marocain derrière son Roi. Ceci signifiera la fin de l’occupation des provinces méridionales du Royaume.
Feu SM le Roi Hassan II comptait parmi les grands Chefs d’Etats dans le monde. Tantôt il veillait, sur le front international, à la sauvegarde de la ville sainte d’Al Qods contre son éventuelle judaïsation, tantôt, sur le front interne, il mettait en place les instruments du développement économique et social du pays : édification de dizaines de barrages, distribution des terres aux agriculteurs démunis pour la réalisation d’une réforme agraire spécifique.
Posant les jalons d’une politique industrielle nationale, il fit installer des usines et des manufactures, relia les principales villes et villages par un important réseau routier et équipa le pays de  ports et d’aéroports.
Concernant le secteur social, l'enseignement, la santé et l'habitat, il fit édifier des hôpitaux, des dispensaires, des écoles, des instituts et des universités. Il abaissa les tarifs des loyers du tiers pour les locataires à faible revenu.
Pour asseoir les bases de la démocratie, il mit en place des conseils communaux, municipaux et ruraux, et fit élire un Parlement. Sous son règne, la carte administrative du Royaume verra plusieurs modifications tendant à créer ainsi, de nouvelles provinces et ce dans le but de rapprocher l'administration des citoyens. Il donna également ses directives pour prendre soin du monde rural. Il fit bâtir des mosquées dont la plus grande, la Mosquée Hassan II à Casablanca, est un véritable joyau de l'architecture islamique. Il institua les Conseils des Oulémas et créa l'Académie du Royaume du Maroc.
A partir des années 1990, le régime évoluera vers davantage de démocratie, le contexte national et international étant pour beaucoup dans cette nouvelle approche de gouvernance.
Avec le décès de S.M. le Roi Hassan II, le 23 juillet 1999, ce sera un Souverain né après l'indépendance qui dirigera désormais les destinées du Royaume, en l'occurrence, Sa Majesté le Roi Mohammed VI dont l'intronisation eut lieu le 30 juillet 1999.

Davantage de détails sur le site : www.mohammedv.ma/

Artisanat


Artisanat
Etant l'un des premiers pays au monde à voir naître sur son sol une industrie lithique très variée, le Maroc, de par son passé, ses traditions millénaires, la diversité de sa population et de sa culture a su forger cette richesse et la concrétiser dans le tapis , les costumes traditionnels, les bijoux, la poterie, la céramique, le bois gravé, le zellij ciselé , le plâtre sculpté...
Le secteur de l'artisanat occupe une place de choix dans l'économie marocaine(8% du PIB) et emploie une main d'œuvre importante.
En effet, cette activité occupe le 2ème rang après l'agriculture, le 5ème rang en ce qui concerne l'apport en devises après les Ressortissants Marocains à l'Etranger (RME), les Phosphates, l'Agriculture et le Tourisme.
EXPORTATIONS ARTISANALES
Les exportations artisanales jouent un rôle essentiel dans le développement de la production, la réduction du taux de chômage et l'équilibre de la blance commerciale du Maroc. En 1996, le volume des exportations artisanales a été de l'ordre de 523 millions dh: le Tapis represente à lui seul 51%, talonné par les vêtements traditionnels et la poterie avec respectivement 10,33% et 9,81%:
La réputation des articles de l'artisanat marocain exportés à l'étranger trouve son fondement dans la double fonction de ces produits qui sont à la fois décoratifs et utilitaires, deux qualités souvent exigées par le consommateur étranger.

LE MOUVEMENT COOPERATIF
L'année 1996 a connu la création de 46 nouvelles coopératives regroupant 979 coopérateurs avec un taux de croissance de 4% par rapport à l'année 1995 (32 coopératives regroupant 1051 coopérateurs,
Il est à noter que le nombre total des coopératives est passé de 297 en 1995, ( 11.314 coopérateurs) à 343 en 1996 (regroupant 12.322 coopérateurs) soit un taux de croissance annuel de 15 %.

Equipement et Transport


Equipement et Transport

Les infrastructures de base constituent les principaux leviers de la croissance économique et du développement. C’est la raison pour laquelle, elles figurent parmi les principales priorités du gouvernement.

L'ensemble des activités commerciales et touristiques du pays est tributaire de la construction, de l'extension, du maintien et de l'amélioration des voies de communication. Dès lors, le Ministère de l'Equipement et du Transport engage tous ses efforts afin de réaliser une infrastructure de base moderne, facilitant les échanges locaux, régionaux et internationaux et assurant la fluidité, le confort et la sécurité des déplacements des biens et des personnes.

A- STRATEGIE DU MINISTERE DE L'EQUIPEMENT ET DU TRANSPORT
La stratégie du Ministère de l'Equipement et du Transport est une déclinaison de la déclaration de la politique générale du gouvernement, laquelle a mis l'accent sur:
•         Le développement économique et social, par le renforcement et la modernisation des grands réseaux d'infrastructures et de superstructures;
•         La mise en oeuvre d'une politique de proximité à travers le désenclavement des zones rurales.
B- DONNEES SUR LES SECTEURS RELEVANT DE CE MINISTERE
1. Secteur routier et autoroutierConstruction et Maintenance du réseau routier
Le Maroc dispose d'un réseau routier qui le place parmi les premiers pays africains, avec un linéaire total de 60.000 km dont 60% revêtus.
Le linéaire de routes construit annuellement est de 1.500 Km, en plus de la rocade méditerranéenne en cours de construction et qui reliera Tanger à Saïdia.
Par ailleurs, environ 50% du budget du Ministère alloué annuellement au secteur routier est consacré à la maintenance.
Rocade méditerranéenneLa rocade méditerranéenne, qui s'étend de Tanger à Saidia sur environ 550km, permettra le développement de la côte méditerranéenne, son désenclavement et la mise en valeur de ses importantes potentialités.
Actuellement, 172km sont achevés [Tanger-Ksar Sghir (30km), Saidia-Ras Kebdana (20km), Ksar Sghir-Fnideq (30km) et Oued Kert-Ras Kebdana (92km)] et 278km sont en cours de réalisation [Al Hoceima-Ras Afrou(84km), Jebha-Al Hoceima (103km) et Tétouan-Fnideq (28km)].
Le les études et les financements relatifs à la réalisation du tronçon Tétouan – El Jebha (120km) sont finalisés. Les travaux démarreront dès sa budgétisation dans la loi de finances.
Routes ruralesL'achèvement en 2005 des 11000km de routes du premier programme national des routes rurales (PNRR1) permettra de porter le taux des populations desservies par une route à 54%, et la réalisation, à partir de 2005, des 15000 km prévus dans le nouveau programme (PNRR2) permettra de porter le taux d'accessibilité de la population rurale au réseau routier à 80% à l'horizon 2015.
AutoroutesLa cadence de réalisation du réseau autoroutier qui a prévalu jusqu'à aujourd'hui  était de 50km/an.
La nécessité de mise à niveau de nos infrastructures a imposé d'améliorer cette cadence, la faisant passer à 150km/an, ce qui permettra de disposer d'un réseau autoroutier de 1500km en 2010 contre 594km actuellement.
Dans ce sens, une étape déterminante a été franchie en 2004, avec la mise en place des dispositions et des mécanismes financiers nécessaires à la réalisation du programme autoroutier:
•         Signature du Contrat programme Etat-ADM selon lequel l'Etat s'engage à apporter une augmentation annuelle du capital de l'ADM de 320MDH sur 5ans, à l'adoption du principe des charges différées et à l'émission des obligataires garanties par l'Etat;•         Signature d'une convention entre le Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social et l'ADM selon laquelle le Fonds s'engage à contribuer par une augmentation annuelle du capital de l'ADM de 500MDH sur 3 ans.
Actuellement, le réseau autoroutier se présente comme suit:
•         Tronçons autoroutiers mis en service              :        594km;•         Tronçons autoroutiers en cours de réalisation   :        272km;•         Tronçons autoroutiers en cours de lancement   :        95,5km;•         Projets autoroutiers programmés                    :        584 km.
Voies express
Les routes à double voie appelées communément voies express constituent des projets structurants à forte valeur ajoutée économique et sociale permettant de relier les pôles économiques des régions. Leur réalisation avec les participations financières des Conseils Régionaux et des Organismes nationaux a donné un nouveau souffle au partenariat en matière de réalisation d'infrastructures routières.
L'année 2005 a été marquée par l'achèvement des travaux de dédoublement de la RN2 entre l'Aéroport Oujda Angad et Ahfir (20km) et entre Salouane et Aroui  (9km) et par le lancement des travaux de dédoublement de la RN13 entre Tétouan et Fnideq (25km) et de la RN1 entre Laâyoune et El Marsa (24km).
Sécurité routière
Conscient de la nécessité de résoudre la problématique liée à la sécurité routière, le Ministère de l'Equipement et du Transport a préparé, en concertation avec tous les Départements intervenants ou interpellés, une stratégie nationale de sécurité routière pérenne et réaliste, avec des objectifs définis et chiffrés sur dix années.
Un plan d'action national relatif au contrôle a été préparé en concertation avec la Gendarmerie Royale et la Direction Générale de la Sûreté Nationale pour repositionner la mission de contrôle au cœur de la politique de lutte contre l'insécurité routière. Ce plan a été validé par le Comité permanent de Sécurité Routière.
Par ailleurs, une réforme de l'arsenal juridique et réglementaire en matière de sécurité routière a été engagée.
A signaler que suite à la mise en œuvre de ces actions, le nombre d'accidents de la circulation, enregistré au cours de l'année 2004, a régressé de 4%.
2. Secteur ferroviaire
Le réseau ferroviaire marocain est de 1.900 Km dont 370 Km à voie double; 53% du linéaire étant électrifié et 900 Km sont exploités en traction diesel.
Ce réseau permet d'atteindre jusqu'à 160 Km/h sur les axes principaux. Il se présente sous forme d'un couloir reliant Marrakech au centre et Oujda à l'Est, avec des antennes desservant le port de Tanger au détroit, et les ports de Safi et Jorf-Lasfar sur l'Atlantique.
Par ailleurs, et dans le cadre du développement des infrastructures ferroviaires, un avenant au contrat programme a été signé en août 2004 incluant la réalisation de deux grands projets, à savoir:
•         La réalisation de ligne ferroviaire Taourirt-Nador (117km) pour un coût de 1.776MDH. (Travaux en cours)•         La desserte ferroviaire du nouveau port de Tanger Méditerrannée (45km) pour un coût de 2.863 MDH. (Travaux en cours de démarrage).
3. Secteur Maritime
Avec un littoral de 3500 km, réparti entre l’atlantique et la méditerranée, le Maroc dispose actuellement de 30 ports qui constituent un véritable réseau portuaire.
A ces ports viendra s’ajouter bientôt le port Tanger-Mediterrannée dont le coût de réalisation est estimé à 16MMDH. La réalisation de ce port, dont la mise en service est prévue en 2007, permettra au Maroc de se doter d'un port de transbordement d'une grande envergure.
Le trafic passager est traité essentiellement par deux grands ports : Tanger sur le détroit et Nador au nord du Maroc.
4. Secteur aérien
Le Maroc dispose d’un patrimoine aéroportuaire composé de 15 aéroports internationaux implantés dans les principales villes du Royaume. Ces aéroports sont desservis par des axes routiers en très bon état et d’un niveau de service très performant. Ils sont également équipés d’installations aéronautiques très modernes permettant une gestion du trafic commercial dans les meilleures conditions de fluidité et de sécurité.
La capacité totale des aérogares passagers desdits aéroports est d’environ 12 millions par/an, dont 4 millions pour l’aéroport Casablanca-Mohamed V, 2,2 millions pour l’aéroport Agadir - Al Massira et 1,5 millions pour l’aéroport Marrakech - Ménara.
Par ailleurs, et suite à la réforme engagée dans ce secteur, une nette amélioration de la desserte aérienne du Maroc a été signalée durant l'année 2005.
A signaler que l'année 2005 a été marquée par le début des négociations avec l'Union Européenne en vue de conclure un accord euro méditerranéen en matière d'aviation civile (accord d'Open Sky).
5. Secteur des Equipements publics
Dans le cadre de la maîtrise d'ouvrage déléguée, le Ministère de l'Equipement et du Transport a réalisé différents projets socioculturels pour le compte d'autre Départements (Centres Hospitaliers Universitaires de Fès et Marrakech, Chambre des Conseillers, Complexe administratif des Finances, Bibliothèque Nationale du Royaume).
Par ailleurs, il s'est vu confier la réalisation des stades de football de:
•         Marrakech      :        avancement au 25/08/2005 = 83,83%;•         Tanger          :        avancement au 25/08/2005 = 87,84%;•         Agadir           :        avancement au 25/08/2005 = 29,83%;
6. Secteur de BTP
L'année 2004 a été marquée pour le secteur de BTP par la signature d'un contrat programme 2004-2007 entre, d'une part, l'ETAT, représenté par le Ministère de l'Equipement et du Transport et le Ministère Chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme, et d'autre part, LA Confédération Générale Des Entreprises Du Maroc et LA Fédération Nationale Du Bâtiment Et Des Travaux Publics.
Les grands objectifs des actions à entreprendre dans le cadre de ce contrat sont:
•         L'amélioration de la structure de l'entreprise et la modernisation de son mode de gestion;•         La garantie de la pérennité de l'entreprise;•         Le développement  de la performance de l'entreprise;•         Le renforcement du partenariat entre l'Administration et les entreprises;•         La garantie de la visibilité du marché du BTP.
B- REFORMES ENGAGEES PAR LE MINISTERE DE L'EQUIPEMENT ET DU TRANSPORT
Pour mieux répondre aux attentes des usagers et à la demande  accrue en moyens de transport des différents opérateurs économiques devenus de plus en plus exigeants, le Ministère de l’Equipement et du Transport a engagé des réformes qui ont touché l’ensemble des secteurs relevant de ses attributions.
Lesdites réformes ont concerné aussi bien les infrastructures que le volet organisationnel et institutionnel du secteur. Il s’agit en particulier des réformes suivantes:
•         La libéralisation du transport routier de marchandises en vue de la mise en place d'un système de transport économiquement efficace assurant sa fonction dans les meilleures conditions de qualité, de sécurité, de fiabilité et de coût. •         La réorganisation du secteur portuaire (création d'une agence nationale de régulation portuaire  et d'une société nationale d'exploitation portuaire) en vue de doter l'économie marocaine d'un outil performant à même de répondre à l'ambition et la vocation du pays d'arrimer son développement économique au marché Européen et Méditerranéen.•         La libéralisation du secteur aérien pour le développement  et l'incitation du niveau de développement visé par le projet (vision 2010). 
Pour en savoir plus sur les différentes services de transports au Maroc, vous pouvez visitez les sites :
Le Ministère de l'Equipement et du Transport
Transport ferroviaire  : L'ONCF
Transport routier : Autoroutes du Maroc
Transport routier :  La CTM
Transport aérien : L'Office National des Aéroports
Transport aérien : la Royal Air Maroc
Transport aérien : Amadeus 
Transport maritime : L'Office d'Exploitation des Ports
Transport maritime : La COMANAV
 

Enseignement



Convaincu de l'importance de l'enseignement dans le développement social et dans la  croissance économique, le Maroc  poursuit le processus de réformes du domaine éducatif dans le but d'initier un système pédagogique de niveau et de renforcer le développement du capital humain fondé sur le savoir.
La Commission Spéciale pour l’ Education et la Formation (COSEF) a été créée dans le but de mettre en oeuvre de nouvelles réformes. La charte de cette commission souligne « la centralité de la réforme dans le développement et d’approfondissement des valeurs de citoyenneté vigilante et responsable ». Livrant un bilan d’étape de la mise en œuvre du processus de la réforme éducative, ce document à mi-parcours de la décennie nationale de l’éducation et de formation (1999- 2004).

La COSEF a mis également l’accent sur la nécessité d’insuffler un nouvel esprit de mobilisation nationale autour de la question de l’école, sur la base du même socle de principes et de valeurs qui ont présidé à l’élaboration du projet de réforme, à savoir l’engagement et la confiance.
Au cours de cette décennie nationale de l’éducation et de la formation, les pouvoirs publics concernés veilleront à relever le défi de la généralisation des enseignements préscolaire, primaire et collégial. La réalisation de ce projet sera lié à la promotion de la qualité et à l’adaptation aux besoins des individus, ainsi qu’aux réalités et aux exigences de la vie.

Ainsi, la qualité de l’enseignement, pareil pour la généralisation, donne beaucoup d’importance à l’ensemble des orientations retenues dans les différents secteurs (leviers) inclus dans la présente charte. Il s’agit tout particulièrement, de la restructuration des cycles d’enseignement préscolaire,  de l’amélioration des curricula, des méthodes pédagogiques, de l’évaluation et de l’orientation, de la réhabilitation de l’école, ainsi que du renforcement et du perfectionnement de l’enseignement des langues notamment l’Amazighe.

Aussi, la généralisation de l’enseignement a-t-elle renforcé son action de scolarisation à travers la baisse de l’âge de la scolarisation à 6ans et le respect de l’engagement relatif à l’obligation et à la gratuité de l’enseignement fondamental au même titre que la généralisation de l’enseignement au 1er cycle de l’enseignement fondamental.

Ce programme a mis l’accent sur le développement de la scolarisation en milieu rural et la réduction des disparités existantes entre les régions, les provinces, les communes, entre les milieux urbain et rural, notamment par l’encouragement de la scolarisation des filles. C’est pour cela que le nouveau dispositif pédagogique tant pour les cycles primaire, collégial et secondaire que pour l’enseignement supérieur a été mis en place.

En contrepartie, à l’université la réforme a constitué depuis son lancement un grand sujet de débat. Au lieu des examens de fin d’année, un système de modules et de semestres a été institué. Il permet à l’étudiant de choisir son cursus. Une responsabilisation qui le met au cœur du système pédagogique et lui permet d’interagir avec son environnement.

Pour en savoir plus
:




Tourisme

Tourisme : Vision 2020

La Vision 2020, présentée le 30 novembre dernier à Marrakech devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, se fixe comme objectif de doubler la taille du secteur touristique, hissant ainsi le Maroc parmi les 20 premières destinations touristiques mondiales. Huit nouvelles destinations touristiques vont naître dans le cadre de la Vision 2020.

200.000 nouveaux lits touristiques vont être créés à travers le Royaume, les arrivées de touristes étrangers vont être doublées, et le pays compte multiplier par trois le nombre de voyageurs nationaux. Les recettes touristiques vont être portées à 140 milliards de DH en 2020, soit une somme cumulée sur la décennie proche de 1 000 milliards de dirhams.
La Vision 2020 présentée devant le souverain par M. Yassir Zenagui, ministre du Tourisme et de l'Artisanat, est la stratégie de la régionalisation touristique, de la qualité et du développement durable. Elle a été conçue sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour mettre en valeur chacune des régions du Maroc, et pour mettre en place un tourisme respectueux de l'environnement. Le développement durable est en effet un des grands axes de la Vision 2020. Le tourisme marocain prendra en compte la préservation des ressources naturelles, le maintien de l'authenticité socioculturelle des régions et le développement et bien être des populations locales. Des « eco territoires » vont émerger : ce seront de véritables vitrines du Maroc en matière de développement durable.
La vision 2020 va jouer un rôle important dans le processus de régionalisation avancée dans lequel le Royaume est engagé, en adoptant une démarche novatrice et en s'appuyant sur 8 territoires. Ces territoires présentent une cohérence touristique, une attractivité et une masse critique nécessaires pour un positionnement international.
Ainsi, chaque territoire, doté d'un positionnement et d'une ambition spécifiques, fera l'objet dans les prochains mois de l'élaboration d'une feuille de route précise. Tout ceci en étroite concertation avec l'ensemble des acteurs locaux: élus, professionnels, société civile et acteurs publics. U n effort particulier sera fait pour développer une offre d'animations culturelles et de loisirs de rang international, à même de renforcer l'attractivité de nos destinations touristiques. Six grands projets structurants, impulsés et soutenus par l'Etat, les régions et le secteur privé, seront mis en place : le programme Azur 2020 (en continuité avec le plan Azur) ; le programme Patrimoine et Héritage (faire rayonner l'identité culturelle du Maroc) ; le programme Eco & Green (valoriser des espaces naturels préservés d'exception) ; le programme Animation et Loisirs (enrichir l'offre touristique hôtelière et la rendre plus compétitive) ; le programme Niches à forte Valeur Ajoutée ( positionner le Maroc comme destination de rang international sur le Bien être) ; le programme Biladi (une des grandes priorités de la Vision 2020 avec la réalisation des 7 Stations initialement prévues dans les régions les plus prisées par nos concitoyens).
Un des grands f acteurs clé de réussite de la vision 2020, au regard des différents enjeux qu'elle devra relever (transversalité du secteur – régionalisation- durabilité), dépend de la capacité du Tourisme à mettre en place une nouvelle gouvernance du secteur. Une Haute Autorité du Tourisme va être créée : c'est une instance public-privée associant les régions, qui aura pour mission de garantir la cohérence des stratégies nationale et régionales, de coordonner, suivre, et évaluer leurs mises en œuvre.
Pour matérialiser la démarche d'aménagement intégrée des territoires, des Agences de Développement Touristiques seront créées parallèlement. Elles auront pour principales missions de suivre l'exécution des feuilles de route régionales, de développer l'attractivité des destinations et de piloter les projets stratégiques pour garantir l'efficacité de leur exécution. Ces Agences deviendront l'interlocuteur unique sur toutes les questions liées au tourisme, et seront de véritables plateformes de concertation . Elles bénéficieront de tout l'appui, expertise et compétences des instances nationales en charge du tourisme.
Cette stratégie ambitieuse devra orienter les flux d'investissements vers les nouvelles destinations tout en développant de nouveaux produits sophistiqués. Elle nécessitera une forte mobilisation de ressources financières nationales et internationales. Première mesure phare, la création d'un Fonds Marocain pour le Développement Touristique (FMDT) qui concrétise d'une part l'engagement volontariste de l'Etat auprès du secteur dans son ensemble pour stimuler une forte dynamique d'investissement à même d'accompagner la réalisation des grands chantiers de la Vision 2020, et d'autre part met en place un partenariat durable avec des Fonds Souverains de pays amis disposés à soutenir ce programme d'investissement.
Ce Fonds, financé par l'Etat et le Fonds Hassan II pour le développement économique et social pour une enveloppe de 15 Milliards de DH, aura pour objectif une capitalisation de près de 100 Milliards de dirhams, avec les fonds de pays amis.
Deuxième mesure phare, des primes seront mises en place pour soutenir l'investissement et l'orienter vers les zones moins développées ou émergentes.
Enfin, la troisième mesure phare marque l'engagement du secteur bancaire: la mobilisation d'une enveloppe de 24 milliards de DH de financement bancaire pour les projets considérés comme stratégiques dans le cadre de la Vision 2020, notamment les projets Azur, et répondant à des conditions d'accès pré définies dans un cahier des charges convenu.
Pour davantage de renseignements, consultez :

Le site du Ministère du Tourisme
Le site de l'Office National Marocain du Tourisme
Le site de l'Observatoire du Tourisme
Le site du Conseil Régional du Tourisme de Rabat

Economie


L’économie marocaine a été caractérisée par la consolidation des principaux indicateurs économiques malgré les contraintes qui ont pesé sur sa performance et ses équilibres macroéconomiques

Histoire


La Dynastie Alaouite est issue des Chorfa de Tafilalet, descendants de l’Imam Ali, lesquels s’établiront souverainement dans la région, avant d’asseoir leur autorité sur tout le pays à partir de 1666. Le fondateur de la dynastie et son chef spirituel, Moulay Ali Chérif, ainsi que ses successeurs (notamment Mohamed Ben Ali Chérif, proclamé premier Roi dès 1640) entendront réunifier le Maroc, appliquant par là une stratégie politique et militaire en conséquence

Démographie


Le Haut Commissariat au Plan a réalisé au cours de la période 2001/2002, le premier recensement économique du Royaume. Cette opération d'envergure a ciblé tous les établissements économiques relevant des secteurs privé et public.

L'exploitation par le Haut Commissariat au Plan des données du recensement économique, réalisé au cours de la période 2001/2002, a permis de dresser une cartographie donnant un panorama exhaustif aux niveau national, régional et local des établissements économiques au Maroc et de fournir la base statistique nécessaire pour la mise en place du répertoire national des entreprises et de leurs établissements. Couvrant tout le territoire national, les données recueillies identifient principalement les variables des établissements, en termes de nature et de dimension des activités et des emplois.

Géographie


Le climat dominant au Maroc est méditerranéen; tempéré à l'Ouest et au Nord par l'Océan Atlantique. A l'intérieur, le climat est plus continental avec des écarts importants de températures. La zone de l'Atlas est humide, l'enneigement y est fréquent. Le Sud a un climat désertique